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mardi 13 juillet 2010

Articles en littérature, Senghor, Claudel, La Fontaine, Calvino, Leiris, Camus, Machiavel, Rabelais, Rousseau, Primo Lévi, Nietzsche etc

Des réflexions et articles pour la préparation du baccalauréat de français : textes complémentaires pour l'oral du baccalauréat de français

Ethiopiques, Léopold Sédar Senghor



A new York

Senghor est un écrivain du 20ème siècle né au Sénégal. Ses poèmes d’Ethiopiques furent écrits dans les années qui ont précédé l’indépendance du Sénégal. A New York est un poème en l’honneur de l’Afrique dans lequel il célèbre la grandeur de l’homme et dénonce le colonialisme, c’est en fait un combat en faveur de la négritude. La culture et New York sont placés sous le regard de Dieu, par conséquent cette poésie à de forts accents religieux. Nous avons une forte opposition entre deux cultures, celle de l’Afrique et celle de New York, cette dernière vivant dans l’ignorance de la nature et de la vie réelle, l’auteur nous présente New York comme un monde factice. Cela est suggéré par le vocabulaire au niveau essentiellement de l’opposition entre le champ lexical du modernisme urbain et celui de la communion originelle propre aux africains. L’image de l’unité retrouvée est celle de la réconciliation propre à l’Afrique en accord avec la vie. Mais il y a un dépassement de ce fossé entre New York et l’Afrique grâce à Dieu qui symbolise la réconciliation entre ces deux mondes. Ainsi, le « sang noir » devient il l’image de la réconciliation entre les races. La poésie se situe tant au niveau idéologique que personnel.

L’échange, Paul Claudel

La pièce fut créée en 1914 par Jacques Copeau. Au départ nous avons deux couples, Louis et Marthe, Thomas et Lechy, la tentative d’échange entre les deux couples tourne au drame, à la mort et à la séparation. Cette pièce a une valeur symbolique car elle nous éclaire sur le rapport entre le théâtre et la vie. A la question, « le théâtre, vous ne savez pas ce que c’est? », Lechy répond en faisant un raisonnement analogique : une pièce de théâtre est comme un rêve. Le théâtre est le miroir de la vie, le reflet de l’homme et le spectateur se projette sur l’acteur en vertu du processus d’identification. Nous pouvons ainsi poser l’espace théâtral comme un lieu purificateur de part l’identification qu’il rend possible entre les spectateurs et les acteurs, L’effet miroir domine. Le théâtre devient ainsi un lieu de vérité dont parlait déjà Aristote dans son étude sur l’effet libérateur de la parole dans le jeu théâtral. Claudel nous décrit les valeurs symboliques de ce jeu.

Calvino, « si par une nuit d’hiver un voyageur »
 
Les lecteurs de Calvino s’accorderont pour reconnaître que plus nous avançons dans la lecture du texte, plus nous avons l’impression de lire un pastiche dont les caractéristiques sont nombreuses. En effet, la première serait de souligner qu’il ressemble à un incipit de roman d’espionnage, ce qui suggère une attente. Le lecteur n’est pas vraiment informé. La narration est à la première personne mais cependant il n’y a pas d’ouverture sur les réflexions et pensées des personnages, ils n’existent qu’à travers leurs actions sans jamais faire retour sur eux-mêmes. Nous sommes dans un film d’espionnage avec des plans de séquences propres à la technique cinématographique. On est semble t’il dans un film noir américain. C’est à travers cette image du pastiche que le narrateur travaille le personnage du lecteur. Nous pouvons donc parler d’une véritable remise en question du roman traditionnel.

Quelques notions philosophiques



Socrate est il un philosophe anti dogmatique?

Si l'on se réfère à la philosophie socratique, nous dirons que pour ce dernier, l'ignorance est une souffrance, le plus grand mal d'ailleurs. Il faut mesurer l'importance de ses propos car nous arrivons alors à poser la philosophie platonicienne et les différences qu'elle suppose entre l'ignorance qui se sait et l'ignorance qui s'ignore.

L'ignorance est donc une souffrance, la plus grande, si l'on se place du point de vue de la philosophie grecque, la philosophie, de ce fait, devient une libération. L'humilité socratique s'oppose à la certitude dogmatique de celui qui croit savoir. l'humilité socratique est un adage, il faut l'appliquer, "je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien".

Nous avons alors l'image d'un penseur, qui par l'intermédiaire de la maieutique, forme de dialectique appliquée, va par le biais de questions et de réponses, accoucher les esprits du vide dont ils sont pleins de manière à faire en sorte que l'enseigné prenne conscience de son ignorance. C'est à ce niveau que l'on peut parler d'un passage d'une ignorance qui s'ignore à une ignorance qui se sait .

Autre notion : le concept grec de juste mesure

Cette notion de juste mesure est très utilisée dans la philosophie grecque ainsi qu'en littérature. On la retrouve dans l'Illiade et l'Odyssée d'Homère. D'un point de vue pratique, elle traduit la rectitude de l'action. Vernant l'étudie de façon très approfondie dans la métis grecque ou l'intelligence grecque.

La pensée pratique nous renvoie à une manière d'agir, de bien agir et l'unique façon de bien faire s'oppose aux autres façons. C'est un concept également aristotélicien, il est exposé dans l'Ethique à Nicomaque, l'archer comme exemple cité par le penseur peut réussir à viser sa cible s'il respecte les règles du savoir faire, de la technè, du moment opportun, le kairos.

La notion de juste mesure est si importante chez les grecs qu'elle fait de la démesure un péché. Elle nous incite à toujours être fidèle à nous mêmes; Nous pouvons conclure sur l'adage socratique du "connais toi toi même" qui honore l'oracle de Delphes. Il faut connaître nos limites et ne vouloir que le possible pour laisser le reste aux Dieux
 
La gorge coupée, Michel Leiris

Ce texte est un extrait de l’autobiographie de Michel Leiris paru en 1939, L’âge d’homme. L’auteur naquit en 1901 et mourut en 1990. Il renouvelle les règles du genre autobiographique. Il raconte un souvenir d’enfance traumatisant, une opération de la gorge.

L’agression évoquée dès la ligne première par Leiris introduit le souvenir d’enfance pénible à propos duquel toute la représentation de sa vie est restée marquée. Le choc physique associé à la violence de l’agression se continue et se répercute au niveau psychologique. L’opération devint l’acte fondateur qui conditionna sa vision de la vie. L’enfant devient par la métaphore de la bête, un enfant bétail. Les euphémismes comme, « faire la cuisine », « chair à médecin », « chair à canon », nous donnent une image tragique de la vie. Les actions de couper, de déchiqueter, nous permettent de parler en termes de traumatisme irréversible. L’auteur tente malgré tout de se réapproprier des souvenirs douloureux dont il retrace les conséquences sur sa vie actuelle et sa vision du monde; Il ne voit plus que mensonges, tromperie. Le souvenir n’est pas salutaire, il est encore présent dans la vie adulte de l’auteur; La tonalité de notre texte est tragique, l’homme lutte face à son destin. Nous retrouvons les marques d’une écriture autobiographique qui n’est pas sans nous rappeler celle de Michel Tournier qui cherche dans l’écriture un moyen de se libérer des traumatismes, une écriture autobiographique salutaire

En hommage à Camus,

Aujourd'hui, nous sommes le 4 janvier, c'est l'anniversaire de la mort du philosophe Camus né en 1913 et mort en 1960 en Algérie ou il passa toute son enfance et suivit ses études de philosophie. Ecrivain engagé, il est l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages, comme l'étranger, Noces, Caligula, L'homme révolté, Le mythe de Sisyphe etc. Il obtient le prix nobel de littérature.
Ses ouvrages sont variés car il est l'auteur de romans, de pièces de théâtre et de nombreux essais philosophiques dont les plus connus, le mythe de Sisyphe et l'homme révolté. La question commune à ses questionnements divers qui se retrouvent dans ses livres est, le monde sans Dieu, qu'en est il pour l'homme. Nous savons que cette problématique est illustrée par le mythe de Sisyphe qui représente l'absurde de la vie. Camus demande à l'homme de toujours rester lucide pour vivre l'instant malgré les angoisses existentielles.

Nous pouvons imaginer les oeuvres à lire aujourd'hui si ce penseur n''était pas mort aussi jeune et aussi bêtement car nous savons qu'il nous a quittés à la suite d'un accident de voiture; Nous lui rendons aujourd'hui hommage, Camus était un grand philosophe et comme derrière chaque esprit grandiose, nous retrouvons l'homme extraordinaire qu'il était.

texte complémentaire du chapitre 44 de Gargantua:



Le Prince, de Machiavel

Machiavel considère qu'un monarque ne peut être respecté par son peuple que s'il est impitoyable: il doit être craint sans être haï, car le peuple verrait un roi aimé comme étant un roi lâche, voire peureux, donc il ne serait pas respecté.

--> Contraire aux humanistes qui pensent que des sujets qui aiment leur roi ont plus envie de lui faire confiance.

Selon Machiavel, la nature humaine est mauvaise, et qu'elle n'aspire qu'au gain et à la propriété, mais qu'il n'y a aucun moyen de changer ces tendances que tous essaient de renier (d'après lui).

D'où l'expression: Machiavélisme = agir dans son propre intérêt, se saisir de tout ce que l'on peut, profiter de tout et de tout le monde quand c'est possible.

--> Les humanistes, eux, admettent le fait que l'homme ne soit pas parfait mais considèrent qu'il est tout à fait possible de s'améliorer, devenir meilleur. lls croient en l'avenir.
Machiavel fait ressortir le côté instinctif de l'homme, comme s'il était un animal qui se laisse guider par son instinct, il lutte pour sa survie au détriment de son entourage. Pour se faire respecter, il faut lui montrer qu'on est plus fort, en le maltraitant, par exemple.
Machiavel est donc un exemple de contre humaniste, ses pensées sont diamétralement opposées à celles de Rabelais.

Texte complémentaire



L'utopie de Thomas MORE

Comparaison entre la société utopique de Thomas More et la communauté idéale de Rabelais

Points communs

- grande liberté due au fait qu'il y a plus d'égalité

- lieu isolé, mais pas tout à fait clos, protégé du monde extérieur (tout comme la plupart des utopies)

- système communautaire, fondé sur le partage et la solidarité

- aucune notion de religion

- la culture intellectuelle est importante

- on observe les mêmes procédés rhétoriques

Différences

- dans l'utopie de Thomas More, il y a moins de sacrifice personnel pour l'autre (tous ne font pas ce qui fait plaisir à une personne, par exemple)

- le travail physique, très important pour T.More, n'existe pas à l'Abbaye de Thélème: les personnages de Rabelais sont oisifs.

- la vie en Utopie est extrêmement rythmée, il y a une grande notion de temps, tandis qu'à Thélème, il n'y a pas la moindre contrainte

- il n'y a pas de loi ou de règle à Thélème, alors que More a créé tout un gouvernement

- il y a une plus grande égalité dans l'utopie de Thomas More: les femmes et les hommes ont les mêmes tâches, bien qu'adaptées à leurs capacités. Mais à Thélème, les femmes et les hommes ont des activités bien distinctes, plus traditionnelles.

- de façon générale, le texte de Rabelais est assez léger: l'auteur a créé un rêve peu réaliste, où les gens viennent pour une durée choisie, et prennent du plaisir sans penser à l'avenir. Par contre, l'oeuvre de More est bien plus sérieuse. Son monde se justifie, est fait pour durer; la société d'Utopie est très didactique. On sent une critique de la part de T.More envers les castes de son époque: les riches se prélassaient, tandis que les pauvres mouraient souvent au travail.

Exemples d'utopies

Aldous HUXLEY, le Meilleur des Mondes

---> Qui suggère un autre monde entièrement.

Textes complémentaires du ch. 25 de Gargantua:
Agrippa d'Aubigné, Les Tragiques
Érasme, Éloge de la folie
Les tragiques

Note: l'auteur était très sensible aux problèmes de son époque

- la description de la guerre est bien plus sérieuse que dans Gargantua. La violence est plus réaliste et accablante.

- L'homme blessé demande le coup de grâce, or l'euthanasie était interdite à l'époque, la religion disait qu'il fallait affronter la douleur afin d'accéder au paradis. On constate donc que le soldat souffre tellement qu'il a perdu toute foi.

- Agrippa d'Aubigné cherche à faire ressortir le barbarisme de la guerre

---> le texte est polémique, le registre est pathétique et tragique (la mort est omniprésente, il y a une forte impression de fatalité). La visée est argumentative, comme dans Gargantua.



On en conclut qu'il y a deux façons d'argumenter et de convaincre: la parodie, donc le rire, comme le fait Rabelais dans Gargantua, ou le tragique, comme dans le texte de d'Aubigné.



Éloge de la folie

Note: la narratrice est la déesse Folie, elle est en train de défendre la folie, que tout le monde condamne.

Érasme, comme Luther, critique l'existence de Saints et les pouvoirs que les hommes leur attribue ainsi qu'à la sainte Vierge. En effet, les textes sacrés ne parlent de personne ayant des pouvoirs, sauf Jésus (puisqu'il est le fils de Dieu). Il considère que les Saints sont une invention de l'Église pour rendre la religion plus "intéressante"

Érasme montre qu'il n'apprécie pas le côté égoïste et matérialiste des prières des fidèles.

ll désapprouve aussi du côté presque commercial du pardon: à son époque, les gens se confessaient puis devaient payer une certaine somme pour leurs erreurs. Érasme considère que l'argent ne doit pas servir à soulager sa conscience, et qu'un peu de monnaie ne rachète en aucun cas la faute commise.

Érasme pardonne tout de même au peuple de se laisser duper de la sorte, puisqu'il n'est que coupable d'ignorance. Mais il accuse les professeurs, qui eux n'ont aucune excuse, parce qu'ils ont tout le savoir, mais s'en servent dans leur propre intérêt.
De façon générale, Érasme fait comprendre que la foi est la plus importante, et qu'il n'y a pas besoin de croire aux superstitions et aux rituels, qui sont des moyens pour l'Église de manipuler et prendre de la place.

Les articles philosophiques
Un scoop littérature, Rabelais l'abbaye de Thélème

Cette société est isolée du monde extérieur bien que l'Abbaye n'ait pas de muraille. On recherche donc une communauté fondée sur l'amour, la foi, sans être exposé aux violences inévitables du monde extérieur.

Dans la vraie vie, l'Église passe son temps à interdire, et frère Jean éloigne la religion afin de rejeter toutes ces interdictions: ainsi, il évite aussi les mésententes et les désaccords dus aux opinions différentes concernant les croyances de chacun.

À l'époque de Rabelais, il y avait un décalage entre ce que disait l'Église et ce qui s'y passait vraiment: elle proclamait l'amour fraternel alors qu'il y avait les guerres de religion, ou encore elle prônait la vie humble tout en étant richissime.

De façon générale, la création de l'Abbaye de Thélème est une façon d'en finir avec l'hypocrisie de le religion: il n'y a pas d'apparence à tenir, donc on peut être sûr que l'honnêteté n'est pas le contraire de ce que l'on dit. Frère Jean est ici le modèle à suivre: il assume pleinement sa violence et admet aimer le vin, malgré son statut de moine.

L'abbaye de Thélème est l'exemple de l'idéal humaniste indissociable d'une critique de l'Église, car celle-ci est, à l'époque de Rabelais, source de bien des malheurs.

On voit tout de même que cette utopie a des limites, mais l'auteur ne cherche pas à être réaliste, il veut juste créer un symbole, une image, car il a foi en l'avenir. il voit quand même les inconvénients et les paradoxes de son utopie.

Préambule des Confessions de Rousseau (1782)
- extrait du préambule des Confessions (1782), Rousseau.

- publiées à titre posthume, Rousseau les a écrites surtout pour se justifier auprès de ses contemporains, et a ainsi créé le style autobiographique qui sera repris plus tard par de nombreux auteurs.

Ce passage a pour particulier de montrer comment l’auteur est vraiment en train d’adopter un style d’écriture nouveau; il se met en valeur, explique qu’il écrit cette œuvre pour raconter sa vie en détail de façon à ce que tout lecteur comprenne mieux sa personnalité, et

Nous allons présenter les caractéristiques de ce passage: tout d’abord, nous verrons l’originalité du projet autobiographique de Rousseau, puis nous étudierons la mise en valeur du moi et la singularité de l’auteur, pour faire ressortir enfin le besoin de se justifier

L’Œuvre de Rousseau est donc très originale pour l ‘époque puisqu’il écrit pour se dévoiler complètement au lecteur: il garantit une sincérité et promet de ne rien inventer, autant que sa mémoire le lui permettra. Il exprime le fait qu’il considère que tous les hommes ne sont mauvais que parce qu’ils sont hypocrites et menteurs.
Il sait bien qu’il fait preuve d’originalité, et le revendique; on constate aussi qu’il est très centré sur lui-même: nous allons maintenant étudier la mise en valeur du moi et la singularité de l’auteur.
Rousseau se met visiblement en valeur, il peut semble même prétentieux et orgueilleux; mais on se rend compte qu’il est en fait marqué par tout ce qu’il a vécu, et qu’il ressent tout de façon exacerbée. Il s’intègre mal parmi ses contemporains, d’autant plus qu’il ne se sert pas de l’ironie à cause de sa nature sincère. Sa solitude lui pèse. Cette œuvre autobiographique est donc, comme il le dit, l’occasion pour lui de se justifier.

CONCLUSION

Cette œuvre présente tout d’abord la particularité d’être la première du genre autobiographique; son originalité vient de l’intention de l’auteur, qui est d’être aussi sincère que possible et qui cherche vraiment à se dévoiler autant que possible à son lecteur. On voit que son enjeu principal était de démontrer que les préjugés qu’avaient ses contemporains étaient sans fondement: il nous dit tout ce qu’il sait de lui-même, apparemment sans passer sous silence les détails moins valorisants.

On peut donc dire que Les Confessions marquent le début d’un nouveau genre, que Rousseau a inventé sans croire qu’il serait imité un jour; or justement, l’autobiographie se répandra très vite, mais en plus Rousseau influenceras la littérature romantique et aura une place dans l’apparition de la psychanalyse avec Freud.

« La sélection », chap. 13 Si C’est un Homme, Primo Levi

- extrait du ch. 13 de Si C’est un Homme, l’autobiographie de Primo Levi qu’ ‘il a écrite peu après avoir été délivré des camps de concentration; publiée pour la 1ère fois en 1947, l’œuvre n’a connu aucun succès car le public n’était pas encore prêt à être confronté à la vérité sur l’horreur de l’extermination; ce n’est qu’en 1958 lors de la 2ème publication qu’elle connut un plus grand succès.

Dans cette autobiographie, Primo Levi raconte toute son expérience en camp de concentration, dès son arrestation; dans ce passage plus précisément, il aborde le thème de la sélection, lorsque les SS passaient dans les camps et choisissaient un certain nombre de détenus pour les condamner à mort.

On constate qu’il y a un contraste important entre les détenus et les responsables su système: nous allons montrer dans un 1er temps comment la barbarie nazie atteint son paroxysme, puis nous étudierons l’attitude particulière des prisonniers.
le comportement des SS mais aussi des Blockältester et des fourriers qui étaient des détenus comme les autres témoigne de l’organisation industrielle du système d’extermination: tous ceux qui sont responsables du fonctionnement du camp agissent comme s’ils avaient à faire à des animaux. Ainsi, personne ne se sentait coupable de tuer, puisqu’ils ne considèrent pas les détenus comme des humains, et puis ils ne font que leur travail, qui est facilité par l’attitude bien particulièr e des prisonniers:

Le pâtre et le lion, une leçon de courage

Cette fable de Jean de la Fontaine est une apologie du courage ,mais le courage réel , le vrai. La réelle dimension du courage , s'évalue devant l'épreuve réelle ; et là ,les mots sont bien faibles. Souvent ,comme il est décrit dans la fable , face au danger réel, l'homme à tendance à prendre la fuite ainsi que l'illustre le fabuliste dans son apologue ("devant le lion qui apparaît ,le pâtre ,pour s'en sortir ,promet à Dieu un boeuf au lieu d'un veau bien gras")C'est une critique de la surrenchère verbale ,des mots ,que des mots ,mais rien d'autre.

"moins de paroles ,des actes" pourrait-on lui répondre.

La naissance de la tragédie
Nietzsche



- le renouveau de l’art tragique -

Selon Nietzsche, après Socrate, Schopenhauer serait le seul à avoir perçu la nécessité d’incarner dans l’art l’opposition des deux puissances, l’art plastique d’essence apollinienne et la musique d’essence dionysiaque; La musique étant pour le philosophe l’expression de la volonté immédiate tout comme chez Wagner, elle est le reflet de la volonté, elle est donc saisie immédiatement, c’est dans ce rapport d’immédiateté, que la musique provoque une vision de la réalité dionysienne. Nietzsche, à cet égard, et pour justifier cette idée, affirme, « ce n’est qu’à partir de l’esprit de la musique que nous comprenons la joie qui accompagne l’anéantissement de l’individu. En cet anéantissement se révèle l’éternel effet de l’art dionysien, où s’exprime la toute puissance de la volonté à l’œuvre derrière le principe d’individuation, la vie perpétuellement active au-delà de tous es phénomènes et en dépit de toutes les destructions ». L’esprit de la musique se révèle à travers des figures et des mythes, il est encore présent dans la poésie lyrique jusqu’à la tragédie attique, pour ensuite disparaître de l’art hellénique. L’esprit scientifique et son optimisme ainsi que le savoir dialectique ont tué la tragédie.

- La tragédie peut-elle renaître ? -

C’est une question que se pose Nietzsche. La pensée tragique peut-elle revivre? Puisque comme nous dit le philosophe, « le temps de l’homme socratique est passé », c’est-à-dire, que l’optimisme scientifique n’est plus d’actualité, il est possible de l’envisager. « Notre art reflète cette crise », ajoute Nietzsche. La solution est dans la musique dionysiaque reflet de la volonté universelle. Ce qui incarne le retour de Dionysos n’est rien d’autre que le drame musical wagnérien. Le socratisme scientifique et son optimisme sont détruits, la philosophe allemande y est pour quelque chose. Nietzsche aspire ainsi à la renaissance de la civilisation grecque dans ce qu’elle avait de dionysiaque. : « Qu’on ne tente pas de nous ôter notre foi dans une renaissance prochaine de l’antiquité grecque : c’est en elle seule que réside notre espoir en un renouveau et une purification de l’esprit allemand, à travers la musique et son sortilège de feu…. Oui, mes amis, croyez avec moi à la vie dionysiaque et à la renaissance de la tragédie ! Le temps de l’homme socratique est passé ».

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