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lundi 18 juillet 2011

Le loup et l'agneau, consultation du commentaire en ligne, La Fontaine

Le Loup et l’agneau

Jean de la Fontaine



**** Les corrigés du bac de français

Le document est un corrigé bac de 7 pages police 14, il comprend, une introduction, plusieurs problématiques, la lecture de la fable, trois parties développées en sous- parties avec des transitions, une conclusion et une ouverture.


Introduction:

La Fable, genre ancien illustré dès l’antiquité par le grec Ésope et le romain Phèdre est un récit argumentatif souvent suivi d’une morale et qui utilise des images, souvent animales, pour plaire en instruisant...Jean de La Fontaine, au XVIIème siècle, a repris ces fables antiques et les a versifiées. Ainsi dans sa fable « Le Loup et l’Agneau », des Fables, il s’inspire et se base sur un dialogue né en Grèce avec Platon....


Lecture de la fable :
Jean de LA FONTAINE (1621-1695)
Le Loup et l'Agneau
  • La raison du plus fort est toujours la meilleure :
  • Nous l'allons montrer tout à l'heure.
  • Un Agneau se désaltérait
  • Dans le courant d'une onde pure.
  • Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,
  • Et que la faim en ces lieux attirait.
  • Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
  • Dit cet animal plein de rage :
  • Tu seras châtié de ta témérité.
  • - Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté
  • Ne se mette pas en colère ;
  • Mais plutôt qu'elle considère
  • Que je me vas désaltérant
  • Dans le courant,
  • Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,
  • Et que par conséquent, en aucune façon,
  • Je ne puis troubler sa boisson.
  • - Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
  • Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
  • - Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?
  • Reprit l'Agneau, je tette encor ma mère.
  • - Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
  • - Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens :
  • Car vous ne m'épargnez guère,
  • Vous, vos bergers, et vos chiens.
  • On me l'a dit : il faut que je me venge.
  • Là-dessus, au fond des forêts
  • Le Loup l'emporte, et puis le mange,
  • Sans autre forme de procès.

Problématiques possibles :

Comment La Fontaine construit-il sa critique de la justice de son temps pour qu’elle soit plaisante et que le lecteur y adhère ?
Peut-on dire que La Fontaine nous instruise avec virtuosité?


Annonce du plan :
  • Introduction
  • Problématiques possibles
  • Lecture de la fable
  • I_ Une fable traditionnelle reprise des Anciens: La réécriture
  • 1 - Fable reprise de Phèdre et d’Esope
  • 2. Le plaisir du lecteur/auditeur au XVII éme
  • II_ Une fable innovante par le travail de l’écriture: Le Classicisme.
  • 1.Un récit plein de vivacité
  • 2 -Le dialogue
  • III_ Une fable utile et instructive: le sens de la morale.
  • 1.Satire de la nature humaine
  • 2. Satire de ses contemporains
  • 3 - Que symbolise le loup?
  • Conclusion
  • Ouverture


Analyse de la fable :

*** Extrait du commentaire bac

.....La morale est à visée universelle d’où le présent de vérité général « est »et l’adverbe « toujours ».La fontaine se veut moraliste. Il dépend les bas instincts de l’homme sous les traits du loup. L’agneau est un portrait de l’honnête homme du XVII éme siècle car en plus de son attitude sobre et noble, il est éloquent. Le fabuliste nous instruit par sa maxime du début qui a un double sens mais est éclairée dans les derniers vers du texte : ces allégories permettent de parler et critiquer la société de son temps sous couvert des animaux : il se sert du symbolisme animalier pour faire une satire des hommes......



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mardi 12 juillet 2011

Parodie du roman de chevalerie, satire de la religion et de la guerre : Rabelais, ch. 25, Gargantua




Chapitre 25 Gargantua, Rabelais



Le devoir intégralement rédigé fait 3 pages word, il comprend une introduction, un développement en deux parties avec plusieurs arguments et des transitions, une conclusion avec une ouverture.


Lecture du texte :

Sur ces paroles, il ôta sa grande robe et se saisit du bâton de la croix, qui était en cœur de sorbier, long comme une lance, tenant bien en main et parsemé de fleurs d lys, presque toutes effacés.
Et il sortit ainsi, vêtu de sa casaque, le froc accroché à sa ceinture. Et du bâton de la croix, il donna si brusquement sur les ennemis, qui, sans ordre, ni enseigne, ni tambour, ni trompette, grappillaient dans l’enclos _ car les porte-drapeau et les porte-enseigne avaient posé leurs drapeaux et leurs enseignes le long des murs, les tambourineurs avaient défoncé leurs tambours pour les emplir de raisin, les trompettes étaient chargés de ceps, chacun de son coté _, il les chargea donc si rudement, sans crier gare, qu’il les renversait comme des porcs, frappant à tort et à travers, selon l’ancienne escrime.
Aux uns il écrabouillait la cervelle, aux autres il rompait bras et jambes, à d’autres il démettait les vertèbres du cou, à d’autres il disloquait les reins, ravalait le nez, pochait les yeux, fendait les mâchoires, renfonçait les dents dans la gueule, défonçait les omoplates, brisait les jambes, déboitait les hanches, émiettait les tibias.
Si quelqu’un voulait se cacher au plus épais des ceps, il lui froissait toute l’épine dorsale et l’éreintait comme un chien.
Si un autre voulait se sauver en fuyant, il lui réduisait la tête en miettes à travers la suture lambdoïde.
Si quelque autre grimpait dans un arbre, pensant y être en sureté, de son bâton il l’empalait par le fondement.
Si quelqu’un de ses connaissances lui criait : « ha, Frère Jean, mon ami, Frère Jean, je me rends !
_ Tu y es, disait-il, bien forcé. Mais tu vas aussi rendre ton âme à tous les diables ! » Et d’un coup il l’étendait.
Et s’il y en avait d’assez téméraires pour lui résister en face, il démontrait là la force de ses muscles. Il leur transperçait la poitrine par le thorax et le cœur. A d’autres, en frappant au bas des cotes, il retournait l’estomac, ce dont ils mouraient aussitôt. D’autres, il les frappait si férocement au nombril qu’il leur faisait sortir les tripes. A d’autres, à travers les couilles il perçait le boyau culier. Croyez bien que c’était le plus horrible spectacle qu’on ait jamais vu.

Analyse

Extrait du chapitre 25 de Gargantua


INTRODUCTION

Le texte que nous allons étudier est un extrait du chapitre 25 de Gargantua, écrit en 1534 par François Rabelais, écrivain humaniste de la renaissance et auteur de Pantagruel, œuvre condamnée la même année par la Sorbonne. Rabelais a étudié chez les Franciscains et chez les Bénédictins.

Dans ce passage du chapitre 25 de Gargantua, Picrochole, roi voisin de Grandgousier voit ses hommes s'attaquer à l'Abbaye de Seuillé car il a déclaré la guerre sous de faux prétextes et de mauvaises raisons. Grandgousier trouve aide et réconfort auprès du frère Jean des Entommeures qui prend le parti de le défendre. Dans le but de répondre à la question de savoir en quoi cet extrait est une parodie des romans de chevalerie et une satire de la guerre, nous verrons dans un premier temps l'aspect parodique de notre passage et enfin, en deuxième partie, la condamnation de la guerre et ses fausses valeurs.

Problématique :

En quoi ce passage est-il une parodie des romans de chevalerie et une satire de la guerre?


Plan de l'étude ;

I/ LA PARODIE DU ROMAN DE CHEVALERIE

1- Une parodie des romans de chevalerie.
2. La lâcheté des combats
3. Un vocabulaire familier, voire grossier

Transition

II/LA SATIRE DE LA RELIGION ET DE LA GUERRE
1- Critique de la religion
2. Un comique satirique:

Conclusion avec ouverture
 
 
Pour accéder au corrigé :
 

lundi 11 juillet 2011

Les Fleurs du mal, Baudelaire, l'invitation au voyage, analyse du poème. Le pouvoir de l'écriture poétique, les corrigés du bac


Baudelaire, Les Fleurs du mal






Les Fleurs du mal : « L’invitation au voyage »

Baudelaire

 sections générales, S, ES, L
Deuxième étude

Le corrigé fait deux pages word police 12, il comprend une introduction, un développement en deux parties avec une transition, une conclusion et une ouverture.


Lecture du poème :

Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
L'invitation au voyage
  • Mon enfant, ma soeur,
  • Songe à la douceur
  • D'aller là-bas vivre ensemble !
  • Aimer à loisir,
  • Aimer et mourir
  • Au pays qui te ressemble !
  • Les soleils mouillés
  • De ces ciels brouillés
  • Pour mon esprit ont les charmes
  • Si mystérieux
  • De tes traîtres yeux,
  • Brillant à travers leurs larmes.
  • Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
  • Luxe, calme et volupté.
  • Des meubles luisants,
  • Polis par les ans,
  • Décoreraient notre chambre ;
  • Les plus rares fleurs
  • Mêlant leurs odeurs
  • Aux vagues senteurs de l'ambre,
  • Les riches plafonds,
  • Les miroirs profonds,
  • La splendeur orientale,
  • Tout y parlerait
  • À l'âme en secret
  • Sa douce langue natale.
  • Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
  • Luxe, calme et volupté.
  • Vois sur ces canaux
  • Dormir ces vaisseaux
  • Dont l'humeur est vagabonde ;
  • C'est pour assouvir
  • Ton moindre désir
  • Qu'ils viennent du bout du monde.
  • - Les soleils couchants
  • Revêtent les champs,
  • Les canaux, la ville entière,
  • D'hyacinthe et d'or ;
  • Le monde s'endort
  • Dans une chaude lumière.
  • Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
  • Luxe, calme et volupté.
Problématiques possibles :
  1. - Comment le thème du regard est-il associé à l’expression d’un sentiment amoureux?
  2. - Comment le pouvoir de la femme s’exprime t'il sur le poète?
Extrait de l'analyse :

L’amour se rattache à un idéal de vie dont le programme est inscrit dans le refrain avec le procédé de l’enjambement qui met en avant chacun des termes...


Plan du corrigé :
  • Introduction
  • I - Une invitation au voyage
  • 1 - Un rythme musical
  • 2 - Une invitation au rêve
  • Transition
  • I - Une invitation à l'amour
  • 1 - L'affectivité et l'amour
  • 2 - Un idéal de vie
  • Conclusion
  • Ouverture

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Baudelaire, les fenêtres, une définition de la création et de ses implications. Les corrigés du bac


Baudelaire, Les Fleurs du mal




A consulter :








SPLEEN DE PARIS : Baudelaire, les Fleurs du Mal

LES FENETRES XXXV

  • Corrigé d’un commentaire, annabac
  • Séries L-ES-S
Lecture du texte

Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il n'est pas d'objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu'une fenêtre éclairée d'une chandelle. Ce qu'on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie.
Par-delà des vagues de toits, j'aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre, toujours penchée sur quelque chose, et qui ne sort jamais. Avec son visage, avec son vêtement, avec son geste, avec presque rien, j'ai refait l'histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi-même en pleurant.
Si c'eût été un pauvre vieux homme, j'aurais refait la sienne tout aussi aisément.
Et je me couche, fier d'avoir vécu et souffert dans d'autres que moi-même.
Peut-être me direz-vous: "Es-tu sûr que cette légende soit la vraie?" Qu'importe ce que peut être la réalité placée hors de moi, si elle m'a aidé à vivre, à sentir que je suis et ce que je suis?
Le corrigé intégralement rédigé fait 3 pages word, il comprend une introduction, un développement en deux parties avec une transition et une conclusion avec une ouverture.

Sujet :
Vous ferez le commentaire du poème de Baudelaire, « les fenêtres », petits poèmes en prose.


Plan proposé :

Introduction

Extrait de l'introduction

... Dans le but de répondre à la question de savoir en quoi et comment par la vision d'un objet d'apparence anodine, le poète peut par la sublimation recréer un monde, nous verrons dans un premier temps la possible polyvalence de lecture du poème et, en second lieu, ses implications symboliques et philosophiques......
  • I – Une lecture polyvalente
  • 1 – De l'obscurité à la lumière : la fenêtre, un passage entre deux mondes
  • 2 – La fenêtre : objet d'une introspection
  • 3 – A la découverte d'un monde
  • Transition
  • II – Une définition de la création et ses implications
  • 1 – Les implications symboliques
  • 2 – Fonction de l'écriture poétique : recréation d'un monde
  • 3 - Les implications philosophiques
  • Conclusion
Ouverture

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A consulter :

jeudi 7 juillet 2011

La grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf, analyse de la fable, entre tradition et innovation

La grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf

Les corrigés du bac de français


Livre I, fable 3
Jean de la Fontaine

Le corrigé fait 4 pages word police 12, il comprend une introduction, un plan en trois parties avec plusieurs sous parties et des transitions, une conclusion avec une ouverture

Introduction:
Jean de La Fontaine (8 juillet 1621 à Château-Thierry, 13 avril 1695 à Paris) est un poète français de la période classique dont l'histoire littéraire retient essentiellement les Fables et dans une moindre mesure les contes licencieux. On lui doit cependant des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste.Ses Fables constituent la principale œuvre poétique de la période classique, et l’un des plus grands chefs d’œuvre de la littérature française.Travail de réécriture des fables d’Ésope (par exemple La Cigale et la Fourmi), de Phèdre, Abstémius, de Pañchatantra (Pilpay), mais aussi de textes d’Horace, de Tite-Live (« les Membres et l’estomac »), de lettres apocryphes d’Hippocrate (« Démocrite et les Abdéritains »), et de bien d’autres encore, elles constituent une somme de la culture classique latine et grecque, et s’ouvrent même dans le second recueil à la tradition indienne.

Lecture de la fable :

LA GRENOUILLE QUI SE VEUT FAIRE AUSSI GROSSE QUE LE BŒUF
  • Une Grenouille vit un Bœuf
  • Qui lui sembla de belle taille.
  • Elle qui n'était pas grosse en tout comme un œuf,
  • Envieuse s'étend, et s'enfle, et se travaille
  • Pour égaler l'animal en grosseur,
  • Disant : Regardez bien, ma sœur ;
  • Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ?
  • Nenni. M'y voici donc ? Point du tout. M'y voilà ?
  • Vous n'en approchez point. La chétive Pécore
  • S'enfla si bien qu'elle creva.
  • Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
  • Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
  • Tout petit prince a des ambassadeurs,
  • Tout marquis veut avoir des pages.
Cette fable allie tradition et innovation . La Fontaine prend partie pour les anciens dans la querelle des anciens et des modernes. C’est pourquoi, il s’inspire d’auteurs antiques - Phèdre et Horace - pour créer sa fable. Cependant, afin de rendre sa fable plus constructive, le fabuliste cultivé élabore un récit original et plein d’agréments.

Problématique:
 Peut-on dire que La Fontaine nous instruise avec virtuosité?

Tout d’abord , nous verrons que cette fable est une réécriture des textes antiques, tel que pratiquent les anciens. Puis nous analyserons la manière dons La Fontaine excelle dans le genre de la fable par l’agrément du récit et par la justesse de sa morale. Enfin nous préciserons combien cette fable est un modèle du classicisme par son utilité et son agrément......

Plan du commentaire :
  • I_ Une fable traditionnelle reprise des anciens: la réécriture.
  • 1. Fable reprise de Phèdre
  • 2. Dialogue repris d’Horace
  • 3.Le plaisir du lecteur/auditeur des fables du XVII éme siècle:
  • II_ Une fable innovante par le travail de l’écriture du style:
  • 1. Le choix des mots doit être précis et La Fontaine sculpte son texte jusqu’au choix des lettres:
  • Analysez les procédés:
  • 2.Recherche du mot juste pour son sens et son étymologie:
  • III_ Une fable utile et instructive: le sens de la morale.
  • 1.Satire de la nature humaine
  • 2.Satire de ses contemporains
  • 3.Que symbolise la grenouille ?
  • Conclusion
  • ouverture
Extrait de l'étude :

Le bourgeois qui veut être Noble est un personnage repris par le bourgeois gentilhomme de Molière. Cela est peut etre une allusion à la rivalité entre Fouquet et Colbert…
À cette époque, les bourgeois enrichis achetent des palais princiers ce qui traduit une mutation économique de la société.
Le roi reçoit l’ambassadeur d’un duc, le duc de Mantoue ! Ce peut etre un fait d’actualité.
Pages=nobles en formation chez un noble de moindre importance: le grade le plus bas de la noblesse de peut avoir de page ! Or, le marquis en est pourvu. Moliere se moque également dans ses pièces, des petits marquis. .......

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  • la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf
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