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mardi 23 août 2011

Définition de la poésie selon Cocteau, dissertation, bac en ligne de prépabac. l'espace d'un éclair nous voyons un chien, un fiacre, une maison pour la première fois...

Séquence la poésie : Le bac en ligne





Les annales bac blanc
- dissertation -
Séries L - ES - S




Descriptif du corrigé


Le corrigé intégralement rédigé fait 3 pages word police 12. Il comprend une introduction, deux parties avec chacune deux arguments, une transition, une conclusion avec une ouverture.


Sujet :


L’écrivain Cocteau définit ainsi la poésie : « l’espace d’un éclair nous voyons un chien, un fiacre, une maison pour la première fois. Voilà le rôle de la poésie. Elle dévoile dans toute la force du terme. Elle montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement; Mettez un lieu commun en place, nettoyez le, frottez le, éclairez le de telle sorte qu’il frappe avec sa jeunesse et avec la même fraîcheur, le même jet qu’il avait à sa source, vous ferez œuvre de poète »; expliquez et commentez cette conception de la poésie.



Plan proposé


Introduction


Quelle est la nature de la poésie? Nous en avons plusieurs définitions et chacune porte la marque de son époque, les sensibilités d’un courant poétique. Cocteau nous dirige vers le rôle de la poésie et développe par une métaphore filée la conception telle qu’elle l’inspire avec « montre, nues, lumières », puis « nettoyer, frotter, éclairer ». Selon lui, le poète peut assurer le renouvellement du monde, il y a une véritable recréation. Pour Platon au contraire, le poète fait l’objet de critiques très acerbes, il est à côté du philosophe accusé de légèreté et d’imitateur à plusieurs degrés éloigné de la vérité. Nous sommes donc très éloignés de l’Idée qui est le souci majeur du penseur, il s’agit en fait de saisir l’idée en soi, le poète n’a pas vraiment de reconnaissance dans la cité de Platon. Ce n’est pas du tout la conception que Cocteau nous propose de la poésie, « elle dévoile dans toute la force du terme. Elle montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement ». Mais quel Est-ce rôle? Dans le but de nous éclairer tout au long de notre étude, nous verrons dans un premier temps, ce que la poésie donne à voir et comment elle procède pour répondre à son rôle.


Extrait de l'étude :


Quels sont les moyens de la poésie, comment peut-elle redonner la vie à l’homme trop enfermé dans son moi quotidien? Rimbaud déjà évoquait l’alchimie du verbe pour transcrire cet effet magique et passionné de la poésie, elle est révélatrice mais pas par la raison, elle Est-ce qui sollicite le cœur et élève l’homme vers l’indicible et l’ineffable. La rationalité n’a pas sa place ici, la tonalité est presque pascalienne, il nous faut poser un autre ordre de connaissance, le cœur; c’est un au-delà du langage qui autorise l’homme à se saisir autrement que par la compréhension rationnelle, c’est un au-delà des mots. Une perception des choses que le poète lucide transcrit par les mots et qui connote bien plus que les mots pris dans leur sens propre....


Plan de la dissertation :
  • I - quel est le rôle de la poésie?
  • La poésie laisse transparaître toutes les réalités jusqu’aux plus ordinaires
  • la poésie préserve la sensibilité de l'homme
  • Transition
  • II - Comment la poésie parvient elle à dévoiler?
  • Le langage de la poésie
  • Le langage de la subjectivité
  • Conclusion avec ouverture

Accéder au document :

  • Sujet : L’écrivain Cocteau définit ainsi la poésie : « l’espace d’un éclair nous voyons un chien, un fiacre, une maison pour la première fois. Voilà le rôle de la poésie. Elle dévoile dans toute la force du terme. Elle montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement; Mettez un lieu commun en place, nettoyez le, frottez le, éclairez le de telle sorte qu’il frappe avec sa jeunesse et avec la même fraîcheur, le même jet qu’il avait à sa source, vous ferez œuvre de poète »; expliquez et commentez cette conception de la poésie.
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mardi 9 août 2011

Les corrigés du bac. Ionesco, rhinocéros, analyse de l'absurde et de la portée philosophique du monologue final de Bérenger


  • Les corrigés au bac de français
  • Annabac, séquence théâtre
  • Séries L – ES – S



  • Rhinocéros, Ionesco
    Acte III, le monologue final de Bérenger


    Descriptif :

    Ce corrigé fait 3 pages word, il comprend une introduction, un développement en trois parties avec des transitions ainsi qu'une conclusion avec une ouverture.


    Texte :

    Bérenger, se regardant toujours dans la glace.
    Ce n’est tout de même pas si vilain que ça un homme. Et pourtant, je ne suis pas parmi les plus beaux ! (Il se retourne.) Daisy ! Daisy ! Où es-tu, Daisy ? Tu ne vas pas faire ça ! (Il se précipite vers la porte). Daisy ! (Arrivé sur le palier, il se penche sur la balustrade.) Daisy ! Remonte ! Reviens, ma petite Daisy ! Tu n’as même pas déjeuné ! Daisy, ne me laisse pas tout seul ! Qu’est-ce que tu m’avais promis ! Daisy ! Daisy ! ((Il renonce à l’appeler, fait un geste désespéré et rentre dans sa chambre.) Évidemment. On ne s’entendait plus. Un ménage désuni. Ce n’était plus viable. Mais elle n’aurait pas du me quitter sans s’expliquer. (Il regarde partout.) Elle ne m’a pas laissé un mot. Ça ne se fait pas. Je suis tout à fait seul maintenant. (Il va fermer la porte à clé, soigneusement, mais avec colère.) On ne m’aura pas, moi. (Il ferme soigneusement les fenêtres.) Vous ne m’aurez pas, moi (Il s’adresse à toutes les têtes de rhinocéros.) Je ne vous suivrai pas, je ne vous comprends pas ! Je reste ce que je suis. Je suis un être humain. Un être humain. (Il va s’asseoir dans le fauteuil.) La situation est absolument intenable. C’est ma faute, si elle est partie. J’étais tout pour elle. Qu’est-ce qu’elle va devenir ? Encore quelqu’un sur la conscience. J’imagine le pire, le pire est possible. Pauvre enfant abandonnée dans cet univers de monstres ! Personne ne peut m’aider à la retrouver, personne, car il n’y a plus personne. (Nouveaux barrissements, courses éperdues, nuages de poussière.) Je ne veux pas les entendre. Je vais mettre du coton dans oreilles. (Il se met du coton dans les oreilles et se parle à lui-même dans la glace.) Il n’y a pas d’autre solutions que de les convaincre, les convaincre, de quoi ? Et les mutations sont-elles réversibles ? Hein, sont-elles réversibles ? Ce serait un travail d’Hercule, au dessus de mes forces. D’abord, pour les convaincre, il faut leur parler. Pour leur parler, il faut que j’apprenne leur langue. Où qu’ils apprennent la mienne ? Mais quelle langue est-ce que je parle ? Quelle est ma langue ? Este du français, ça ? Ce doit bien être du français ? Mais qu’est-ce du français ? On peut appeler ça du français, si on veut, personne ne peut le contester, je suis seul à le parler. Qu’et-ce que je dis ? Est-ce que je me comprends, est-ce que je me comprends ? (Il va vers le milieu de la chambre.) Et si, comme me l’avait di Daisy, si c’est eux qui ont raison ? (Il retourne vers la glace.) Un homme n’est pas laid, un homme n’est pas laid ! (Il se regarde en passant la main sur sa figure.) Quelle drôle de chose ! A quoi je ressemble alors ? A quoi ? (Il se précipite vers un placard, en sort des photos, qu’il regarde.) Des photos ! Qui sont-ils tous ces gens-là ? M. Papillon, ou Daisy plutôt ? Et celui-là, est-ce Botard ou Dudard, ou Jean ? Ou moi, peut-être ! (Il se précipite de nouveau vers le placard d’où il sort deux ou trois tableaux.) Oui, je me reconnais ; C’est moi, c’est moi. (Il va raccrocher les tableaux sur le mur du fond, à coté des têtes des rhinocéros.) C’est moi, c’est moi. (Lorsqu’il accroche les tableaux, on s’aperçoit que ceux-ci représentent un vieillard, une grosse femme, un autre homme. La laideur de ces portraits contraste avec les têtes des rhinocéros qui sont devenues très belles. Bérenger s’écarte pour contempler les tableaux.) Je ne suis pas beau, je ne suis pas beau. (Il décroche les tableaux, les jette par terre avec fureur, il va vers la glace.) Ce sont eux qui sont beaux. J’ai eu tort ! Oh ! Comme je voudrais être comme eux. Je n’ai pas de corne, hélas ! Que c’est laid, un front plat. Il m’en faudrait une ou deux, pour rehausser mes traits tombants. Ça viendra peut-être, et je n’aurai plus honte, je pourrai aller tous les retrouver. Mais ça ne pousse pas ! (Il regarde les paumes de ses mains.) Mes mains ont moites. Deviendront-elles rugueuses ? (Il enlève son veston, défait sa chemise, contemple sa poitrine dans la glace.) J’ai la peau flasque. Ah, ce corps trop blanc, et poilu ! Comme je voudrais avoir une peau dure et cette magnifique couleur d’un vert sombre, une nudité décente, sans poils, comme la leur ! (Il écoute les barrissements.) Leurs chants ont du charme, une peur âpre, mais un charme certain ! Sine pouvais faire comme eux. (Il essaye de les imiter.) Ahh, ahh, brr ! Non, ça n’est pas ça ! Essayons encore, plus fort ! Ahh, ahh, brr ! Non, non, ce n’es pas ça, que c’est faible, comme cela manque de vigueur ! Je n’arrive pas à barrir. Je hurle seulement. Ahh, ahh, brr ! Les hurlements ne sont pas des barrissements : Comme j’ai mauvaise conscience, j’aurais du les suivre à temps. Trop tard maintenant ! Hélas, je suis un monstre, je suis un monstre. Hélas, jamais je ne deviendrai rhinocéros, jamais, jamais ! Je ne peux plus changer. Je voudrais bien, je voudrais tellement, mais je ne peux pas. Je ne peux plus me voir. J’ai trop honte ! (Il tourne le dos à la glace.) Comme je suis laid ! Malheur à celui qui veut conserver son originalité ! (Il a un brusque sursaut.) Eh bien tant pis ! Je me défendrai contre tout le monde ! Ma carabine, ma carabine ! (Il se retourne face au mur du fond où sont fixées les têtes des rhinocéros, tout en criant) Contre tout le monde, je me défendrai ! Je suis le dernier homme, je le renterai jusqu’au bout ! Je ne capitule pas !


    COMMENTAIRE


    Sujet :

    Vous ferez le commentaire de cet extrait de Rhinocéros de Ionesco, vous pouvez étudier le rôle de la parole impuissante et disloquée pour illustrer l’absurde au niveau du langage, puis la portée philosophique du texte.



    Plan de l'étude


    Introduction

    *** Extrait de l'étude

    Dans le cadre de notre étude, nous verrons le monologue final de Bérenger. Ce passage est extrait de Rhinocéros de Ionesco, auteur dramaturge du Xxème siècle dont la thématique essentielle et dominante est l'absurde qui se manifeste à différents niveaux dans toute son oeuvre. Parmi les plus représentatives de ses tendances littéraires théâtrales “absurdes”, nous citerons, la cantatrice chauve et rhinocéros. Nous savons que le théâtre de l'absurde, terme qui nous vient de l'écrivain Martin Esslin en 1962, est un genre apparu dans les années 1940 qui a pour caractérique essentielle de rompre avec le genre classique comme le drame par exemple, ou encore la comédie. Le thème majeur est celui de l'absurdité de la vie et de la condition humaine en général qui conduit fatalement à la mort, autre concept au ressort absurde et à connotation existentielle. Concernant l'origine de cette pensée, nous pourrions dire qu'elle correspond à la chute de l'humanisme et qu'elle s situe aux alentours de la seconde guerre mondiale.
    Le monologue final que nous nous proposons d'étudier a pour fonction de proposer un dénouement à la pièce de Ionesco.
    Pour situer le cadre d'ensemble, nous dirons que le monologue prend forme au moment du départ de Dudart, personnage important de la pièce qui représente l'échec de l'intelligence face à la montée du totalitarisme envahissant. Dans le même temps, en opposition deux autres personnages de l'histoire échappent à cet état d'esprit totalitaire montant en rêvant d'amour et de bonheur à venir, il s'agit de Bérenger et de Daisy. Tous leurs efforts sont concentrés sur leur volonté de résistance face aux assauts des animaux pour sauver le monde en danger. Mais le départ de Daisy va ensuite marquer l'échec du sentiment d'amour face au totalitarisme triomphant. Bérenger se retrouve seul, il est en fait le dernier homme non transformé en rhinocéros et de fait il est le dernier espoir de sauver l'homme et le monde. Il se doit donc de défendre la cause humaine contre la montéé et l'invasion du rhinocérisme.
    Dans le but de répondre à notre problématique : en quoi ce monologue est il absurde? Nous verrons dans un premier temps l'absurde au niveau du langage qui enferme l'homme dans la parole et en second lieu les implications et visées philosophiques de Ionesco, le sens profond du monologue.



    Plan proposé de l'étude :
    • I - L'absurde au niveau du langage : l'enfermement de l'homme dans la parole
    • 1 - L'impuissance de la parole
    • 2 - Le malaise dans la communication des personnages
    • Transition
    • II - La portée philosophique du monologue
    • 1 - La portée existentielle
    • 2 - La loi de la majorité
    • Conclusion avec ouverture


    Accéder au document :
    • Rhinocéros, acte III, le monologue final : commentaire, niveau bac, toutes séries
    • Le corrigé fait 3 pages word, il comprend une introduction, un plan en trois parties avec des sous parties et des transitions, une conclusion et une ouverture
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    Bac en ligne : Ionesco, étude de la scène d'exposition, Rhinocéros, analyse des personnages, manifestation du comique, absurde et symbolisme

    Rhinocéros, Ionesco, analyse de la scène d'exposition



    Les corrigés au bac de français, séries L –ES - S


    séquence le théâtre
    • Rhinocéros, Ionesco
    • Acte premier
    • Bérenger, venant de la gauche
    • Bonjour, Jean
    • Jean
    • Toujours en retard, évidemment ! (Il regarde sa montre-bracelet.) Nous avions rendez-vous à onze heures trente. Il est bientôt midi.
    • Bérenger
    • Excusez-moi. Vous m’attendez depuis longtemps ?
    • Jean
    • Non. J’arrive, vous voyez bien.
    • Ils vont s’asseoir à une des tables de la terrasse du café.
    • Bérenger
    • Alors, je me sens moins coupable, puisque…vous-même…
    • Jean
    • Moi, c’est pas pareil, je n’aime pas attendre, je n’ai pas de temps à perdre. Comme vous ne venez jamais à l’heure, je viens exprès en retard, au moment où je suppose avoir la chance de vous trouver.
    • Bérenger
    • C’est juste… c’est juste, pourtant…
    • Jean
    • Vous ne pouvez affirmer que vous venez à l’heure convenue !
    • Bérenger
    • Évidemment…je ne pourrais l’affirmer.
    • Jean et Bérenger se sont assis
    • Jean
    • Vous voyez bien.
    • Bérenger
    • Qu’est-ce que vous buvez ?
    • Jean
    • Vous avez soif, vous, dès le matin ?
    • Bérenger
    • Il fait tellement chaud, tellement sec.
    • Jean
    • Plus on boit, plus on a soif, dit la science populaire…
    • Bérenger
    • Il ferait moins sec, on aurait moins soif si on pouvait faire venir dans notre ciel des nuages scientifiques.
    • Jean, examinant Bérenger
    • Ça ne ferait pas votre affaire. Ce n’est pas d’eau que vous avez soif, mon cher Bérenger…
    • Bérenger
    • Que voulez-vous dire par là, mon cher Jean ?
    • Jean
    • Vous me comprenez très bien. Je parle de l’aridité de votre gosier. C’est une terre insatiable.
    • Bérenger
    • Votre comparaison, il me semble…
    • Jean, l’interrompant
    • Vous êtes dans un triste état, mon ami.
    • Bérenger
    • Dans un triste état, vous trouvez ?
    • Jean
    • Je ne suis pas aveugle. Vous tombez de fatigue, vous avez encore perdu la nuit, vous baillez, vous êtes mort de sommeil.
    • Bérenger
    • J’ai un peu mal aux cheveux…
    • Jean
    • Vous puez l’alcool !
    • Bérenger
    • J’ai un petit peu la gueule de bois, c’est vrai !
    • Jean
    • Tous les dimanches matin, c’est pareil, sans compter les jours de la semaine.
    • Bérenger
    • Ah !
    • Non, en semaine, c’est moins fréquent, à cause du bureau…
    • Jean
    • Et votre cravate, où est-elle ? Vous l’avez perdue dans vos ébats !
    • Bérenger, mettant la main à son cou
    • Tiens, c’est vrai, c’est drôle, qu’est-ce que Jai bien pu en faire ?
    • Jean, sortant une cravate de la poche de son veston
    • Tenez, mettez celle-ci.
    • Bérenger
    • Oh, merci, vous êtes bien obligeant.
    • Il noue la cravate à son cou.
    • Jean, pendant que Bérenger noue sa cravate au petit bonheur
    • Vous êtes tout décoiffé ! (Bérenger passe les doigts dans ses cheveux.) Tenez voici un peigne !
    • Il sort un peigne de l’autre poche de son veston
    • Bérenger, prenant le peigne
    • Merci.
    • Il se peigne vaguement
    • Jean
    • Vous ne vous êtes pas rasé ! Regardez la tête que vous avez.
    • Il sort une petite glace de la poche intérieure de son veston, la
    • Tend à Bérenger qui s’y examine ; en se regardant dans la glace,
    • Il tire la langue.
    • Bérenger
    • J’ai la langue bien chargée.
    • Jean, reprenant la glace et la remettant dans sa poche
    • La cirrhose vous menace, mon ami.
    • Bérenger, inquiet
    • Vous croyez,…
    • Jean, à Bérenger qui veut lui rendre la cravate.
    • Gardez la cravate, j’en ai en réserve.
    • Bérenger, admiratif
    • Vous êtes soigneux, vous
    • Jean, continuant d’inspecter Bérenger
    • Vos vêtements sont tout chiffonnés, c’est lamentable, votre chemise est d’une saleté repoussante, vos souliers… (Bérenger essaye de cacher ses pieds sous la table). Vos souliers ne sont pas cirés… Quel désordre !... Vos épaules …
    • Bérenger
    • Qu’est-ce qu’elles ont, mes épaules,…
    • Jean
    • Tournez-vous. Allez, tournez-vous. Vous vous êtes appuyé contre un mur… (Bérenger étend mollement sa main vers Jean.) Non, je n’ai pas de brosse sur moi. Cela gonflerait les poches. (Toujours mollement, Bérenger donne des tapes sur ses épaules pour en faire sortir la poussière blanche ; Jean écarte la tête.)
    • Oh ! Là là…Où donc avez-vous pris cela ?
    • Bérenger
    • Je ne m’en souviens pas.
    • Jean
    • C’est lamentable, lamentable ! J’ai honte d’être votre ami.
    • Bérenger
    • Vous êtes bien sévère…
    • Jean
    • On le serait à moins !
    • Bérenger
    • Écoutez, Jean. Je n’ai guère de distractions, on s’ennuie dans cette ville, je ne suis pas fait pour le travail que j’ai… tous les jours, au bureau, pendant huit heures, trois semaines seulement de vacances en été ! Le samedi soir, je suis plutôt fatigué, alors, vous me comprenez, pour me détendre.
    • Jean
    • Mon cher, tout le monde travaille et moi aussi, moi aussi comme tout le monde, je fais tous les jours mes huit heures de bureau, moi aussi, je n’ai que vingt et un jours de congé par an, et pourtant, pourtant vous me voyez. De la volonté, que diable !...

    Analyse du commentaire


    Le corrigé fait 4 pages word, il comprend une introduction, un développement en trois parties avec une transition ainsi qu'une conclusion avec une ouverture.


    Sujet :
    Vous ferez le commentaire de l’acte premier de « rhinocéros » de Ionesco en mettant l’accent dans votre étude sur l’analyse des personnages et la portée symbolique et représentative du comique de l’extrait.

    Rhinocéros, La leçon de morale de Jean


    Analyse de la scène


    INTRODUCTION

    Le texte que nous allons étudier est tiré de la pièce de théâtre Rhinocéros d’Eugène Ionesco, représentée pour la première fois en 1960. Cette pièce, appartenant au théâtre d’avant-garde, raconte l’histoire de la population d’un petit village provincial qui se transforme petit à petit en rhinocéros. Eugène Ionesco, un auteur dramatique et écrivain roumain et français représentant du théâtre de l'absurde. Cette pièce est une de ses pièces les plus célèbres. Elle est composée de trois actes.
    Bien que Ionesco se refuse à un théâtre engagé, cette transformation symbolise la montée du totalitarisme contre lequel s’est battu l’auteur durant toute sa vie. Nous avons une mise en scène de la contamination de toute la population par une épidémie du nom de rhino cérite. On assiste ainsi à la transformation progressive des habitants.
    Dans cette scène d’exposition deux amis, Jean et Bérenger, se rencontrent à la terrasse d’un café. Nous verrons quels sont les ressorts essentiels de ces 1ères répliques en étudiant tout d’abord l’opposition des personnages, leurs différences tant au niveau physique qu‘au niveau moral, en second lieu, nous nous pencherons sur le comique de caractère et de la situation, et enfin le symbolisme du passage.


    Plan proposé :
    • I - Présentation des personnages
    • 1 - Les oppositions au niveau physique
    • 2 - Les oppositions au niveau moral
    • Transition
    • II - Les manifestations du comique
    • 1 - Comique de caractère
    • 2 - Comique de situation
    • Transition
    • III - L'absurde et le symbolisme du passage
    • 1 - L'absurde
    • 2 - Le symbolisme
    • Conclusion avec ouverture

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    • Rhinocéros, acte I : commentaire, niveau bac, toutes série
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