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mardi 17 août 2010

vous ferez le commentaire de l’extrait de la lettre de Voltaire à Frédéric de Prusse. Les sujets corrigés au bac de français, les annales 2003. Séquence l’épistolaire, série L.

Les sujets corrigés au bac de français, les annales
Séquence l’épistolaire, séries L



Le commentaire au bac de français



Sujet : vous ferez le commentaire de l’extrait de la lettre de Voltaire à Frédéric de Prusse. Les sujets corrigés au bac de français, les annales 2003. Séquence l’épistolaire, série L.

Le corrigé du commentaire de Voltaire fait quatre page word, il comprend une introduction, un développement en trois parties très développées avec chacune plusieurs arguments, des transitions, une conclusion avec une ouverture.

lecture du texte :



Lettre de Frédéric de Prusse

Voltaire répond à une lettre très flatteuse dans laquelle Frédéric de Prusse exprime le désir d’entrer en relations épistolaires avec lui.

Souffrez que je vous dise qu’il n’y a point d’homme sur la terre qui ne doive des actions de grâces au soin que vous prenez de cultiver, par la saine philosophie, une âme née pour commander. Croyez qu’il n’y a eu de véritables bons rois que ceux qui ont commencé comme vous par s’instruire pour connaître les hommes, par aimer le vrai, par détester la persécution et la superstition. Il n’y a point de prince qui, en pensant ainsi, ne puisse ramener l’âge d’or dans ses états. Pourquoi si peu de rois recherchent ils cet avantage? Vous le sentez, monseigneur; c’est que presque tous songent plus à la royauté qu’à l’humanité; vous faites précisément le contraire. Soyez sûrs que si, un jour, le tumulte des affaires et la méchanceté des hommes n’altèrent point un si divin caractère, nous serez adoré de vos peuples et chéri du monde entier. Les philosophes dignes de ce nom voleront dans vos états, et comme les artisans célèbres viennent en foule dans le pays où leur art est plus favorisé, les hommes qui pensent viendront entourer votre trône.

Cirey, le 26 août 1736

Voltaire, correspondance.

Plan proposé :

Introduction

Extrait de l'étude :

Voltaire est un philosophe encyclopédiste du siècle des lumières, auteur de « Candide », « micromégas ». C’est également un épistolier, nous sommes ici dans le genre de la lettre par sa concision et sa liberté. Nous savons que le philosophe a envoyé près de 850 lettres à Frédéric II de Prusse, mais il a eu bien d’autres correspondants et ses lettres sont de natures très diverses, car elles sont tant philosophiques qu’intimes ou encore politiques. Du point de vue de l’histoire, nous pouvons dire que dès 1736, le prince royal, Frédéric de Prusse souhaite devenir le disciple du philosophe, ce dernier très flatté par cette ambition, décide d’entretenir une correspondance assidue avec lui de façon à servir davantage sa réputation de personnage public reconnu dans le domaine de la philosophie à l’époque. Une correspondance sera donc suivie entre les deux hommes de façon régulière et soutenue. Nous allons faire le commentaire d’une lettre entre Voltaire et Frédéric de Prusse, lettre dans laquelle ce dernier manifeste le souhait d’entrer en relations épistolaires avec le penseur. Nous verrons en quoi il s’agit d’une lettre flatteuse, en second lieu, nous dégagerons l’intention didactique qui trahit l’état d’esprit du philosophe et à travers lui, l’état d’esprit du siècle des lumières...

Plan de l’étude :

I - une lettre très flatteuse du philosophe du siècle des lumières

Transition

II – l’intention didactique du philosophe : plaire et instruire

Transition

III - L'état d'esprit du philosophe

Conclusion avec ouverture

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